des rapaces aussi géant qu’autre chose

alors j’ai eu une discussion avec elle

comme bateau déchaîné des tristes apparences

on ne sait pas d’où vient la lumière

sinon des chaussures abimées

quelle poussière frotte les têtes bronzées des statuettes grises

vérité oublié des atolls muets

spirale des cartes à jouer tonales

charme amorphe du spectre des couleurs

chat polyglotte et marteau zingueur

atroce douceur de la matinale écorce

martingale impossible des chiffres courts

tous les cartables avec attention frôlent des livres

place plantée d’arbres marbre avec un blanc entre les vignes

souvenirs de quand j’étais vide

il va falloir participer

à rien


***

plus d’essence à renifler sans gaz

cosmétique mauresque aux sandales des nuits

carabine

la vapeur étincelante du cardinal maréchal de France

sans veston sur ses ossements détrempés

marchant à reculons vers la divine assistance

et les vieilles maladives assemblées en mouvements subversifs

la politique universelle

les projets déversés et les votes valables ou non

et l’avenir qui passe sans un regard

on s’amasse dans les zones périphériques

on évite de marcher dans les jeux de mots

d’obstruer l’impossible

de clarifier le limpide

boire la pierre dans la montée du môle

corriger les marchandises bleues dans la cave

évaluation du bloc de courage aux éléments dispersés

la mouche cogne aux rideaux

le corps absent du sommeil évaporé

brule les environs des internes et des hôpitaux

sonne dans les couloirs livides aux odeurs de cirage

martèlent dans la forêt des pas d’insectes

affirme l’improbable nature

du vent


***

ça fait un travail de martien

et jeté vers l’aumône

incrusté de pâles canaris décomposés

un cheval noble indifférent aux sarcasmes

classe les éléments épars des bibliothèques imprévues

feuillet de carnet piétiné les mots tachés

un téléphone pathétique seul sur une plage

et deux jolis immeubles en ruine sur le sable

métallurgie

liasse de cartons en cuisine

quatre partitions étrangères roses

montées dans des châsses ottomanes

avec du skaî rayé vert et rose et rouge

à l’odeur de foin trouble et caverneux

une chanson vague

comique

et sur des banquises au loin

le caractère inconnu du bord de l’œil

gravé à l’acide

un vieil amoureux

mort


***