Cent ans déjà. Cent ans seulement. On croit encore que l'humanité va changer. Mais ce sont les choses qui changent. Ces choses qui nous envahissent. Nous croulons sous les ordures. C'est l'apocalypse. Il faut armer nos enfants et nous préparer au pire. On peut aussi déserter. Mais où ? La richesse va nous péter à la gueule. Les drones vont voler. Les pauvres vont nous égorger pour piller nos disques durs. Et surtout ne pas croire que c'est gagné d'avance. Nous-nous croyons beaucoup plus intelligents que l'ennemi. C'est une énorme bêtise. On a déjà payé pour le savoir. La pauvreté, le désespoir et la colère Sont les plus terribles des armes, De toute éternité. Se souvenir toujours que l'ennemi à raison,

Ne serait-ce que de nos vies.

Surveillons l'est. Le maghreb et le machrek, D'où proviennent les chants les plus beaux.

Et les plus désespérés.

Le printemps,ce 28 juin peut-être Et redoutons août… C'est la guerre. Comme en 14 !