Héroïne (sonnet)
Par Franz Narbah le lundi, 13 juin 2011, 13:30 - Pathos - Lien permanent
Un sonnet sonné…
Le front perlé, inutile sueur
Fièvre qui brûle mes yeux qui brillent
Aiguille dans mon odeur de fille
Je me rêve tueuse de tueurs
Ailleurs, rue de l'artilleur
En vue des fleurs près de la grille
Hébétée, je sens que je babille
Quand me parvient une lueur
Compulsive, intuitive, fugitive
Captive, lascive, furtive
La beauté craintive des genêts
Je me perds hors de mon repaire
Où ma beauté délicieuse se fanait
Électrique, ma fermeture éclaire