Espèce de chaussette,

je te cadavre les antigènes de toutes mes maigres partitions.

Tu n'es qu'un artichaut sans beurre, une casserole attachée, pire, une boite de conserve.

Comme j' aimerais te parfumer les arbres à came et te décanouiller la rotule à pompon !

Je te dirai seulement que je te tiens plus bas que la barbichette à Gaston.

Je ne te prête même pas la cartographie d'une parisienne en double file et je souhaite de tout mon cœur te voir filer la parfaite transaction avec intérêts débiteurs, pénalité de retard, amende aggravée pour délit de fuite avec autorité sur mineur de moindre puberté.

J'irai jusqu'à souhaiter le démembrement des articulations intimes de ton tuyau d'arrosage mou comme une canicule et sa désinscription de la liste d'attente sur le rôle numéroté du rayon boucherie de la supérette de notre quartier de viande.

Côtelette… homard… haricot vert… parc de stationnement… galipette… jeune homme !

Tu es pire qu’un boustrophédon (aaaaah !)

Tu n'es même pas capable de coudre comme un saxophone !

Anacoluthe (oooooh !)

Regarde moi dans les yeux si tu es gardien de phare sourd comme une côte ! Je voudrais te voir de dos, arracher tes croûtes de nez avec une râpe à nougat, te descendre les escaliers en patin à roulette, mâcher des tuyaux de poêle avec tes dents de derrière.

Je te californie le trampoline, catéchumène de carnaval ; sans prévenir.

Et puis surtout, je t'envoie par filtre spécial, la catégorisation des entonnoirs diachrome comme l'âme de Baudelaire le grand : pas le célèbre, l'autre ! C'est dire !

Garage à vélo… antenne parabolique… sabre en plastique… enzyme glouton… artiste… macédoine.

Caténaire sous tension… dictionnaire… faute d'orthographe… machine à déconfiture… vidange !

Si jamais tu as la camomille embolie de te chambre à iriser les pantoufles vers la sortie des écoles, je te cartonne les oreilles avec un fond de sac usagé et deux élastiques.

Et pour en finir avec les thermomètres, je ne te dirai plus qu'une seule chose :

Mange des cailloux, eh ! …tracteur.