Des copeaux de beaux éclairs étranges traversent sans vacarmes les étendues sages et calmes des abattoirs. Nous roulons tendus depuis quelques heures déjà sans voir l'ombre d'un réverbère orange. C'est une indisponibilité inexplicable que de sortir des mots qui nous freinent et s'imposent aux tables marquées de traces de riens. Nous manquons de souffle. L'or des bâtiments de béton banché se déverse en poussière. Un tourbillon de plaintes étranglées sort sourdement des gorges. Nord, sud, est, ouest, nadir, zénith… quoi d'autre ? Nous sommes partis sans savoir quelle forêt nous avait égarés.
jeudi, 14 avril 2022
Charmes champêtres
Par Franz Narbah le jeudi, 14 avril 2022, 15:34
La campagne qui s'achève n'a rien fait pour améliorer à mes yeux l'image que je me fais de la campagne. D'autant que la campagne sent mauvais et qu'on y vote souvent con… La raison me commande de rester en ville. J'ai essayé la campagne jadis : coups de feu le weekend, champignons vénéneux et hallucinogènes (Psilocybe cubensis) à portée de main des enfants au bord des chemins et sur les herbages, nuques agressives et rougeaudes obstinément indifférentes agitées comme un piston de chair rouge au rythme régulier du ressort du siège du tracteur trainassant en obstruant la route, chiens (Patous dans ma région) plus agressifs que leur maîtres, jeunes avinés en dérapages incontrôlés dans les virages le vendredi soir… j'en passe et des meilleures (glyphosate, pompes en marche dès six heures du matin, bouses glissantes sur la route, fracas des machines agricoles jusqu'à minuit, etc, etc,) Et dans les coins isolés, des orties, des ronces de la boue et des serpents en pagaille. Tout ça pour voir ici et là une fleurette et s'écrier “…mon Dieu, regarde comme elle est jolie !“. Non, vraiment, nous avons tout ce qu'il faut comme fleurs dans les bacs de nos villes avec en plus des jardiniers polis et respectueux pour s'en occuper. Ma fille un jour d'épandage a trouvé la formule exacte et concise résumant le charme rustique : “Papa, ça pue la nature ici“. Et en plus ils votent brun comme de la bouse ! Si je tente de rester objectif, je dois admettre que j'adore leurs fromages, leurs vins et leurs viandes charolaise… Et attention, ce n'est pas du mépris de classe ni du racisme de ma part : j'ai moi même un ou deux très bons amis agriculteurs…etc.
lundi, 25 janvier 2021
Quand on y pense
Par Franz Narbah le lundi, 25 janvier 2021, 11:04
On aimait rêver la nuit
On aimait les romantiques
les coutumes exotiques
Les filles étaient jolies
mercredi, 10 avril 2019
Réveil
Par Franz Narbah le mercredi, 10 avril 2019, 17:59
différentes catégories d’oiseaux bleus
transpercent la rue maigre
c’est aux signes inaliénables que se raccrochent les pluies
on laisse venir des taxis qui sont cabossés et jacassent
et des abris anticyclone
des foules amibiennes
dimanche, 21 décembre 2014
Tout le monde décembre
Par Franz Narbah le dimanche, 21 décembre 2014, 10:48
Chanson catatonique :
je cherche un gentil musicien fou pour mettre mes chansons en musique.
Il faudrait aussi trouver (pour faire les choses comme il faut), une chanteuse ou un chanteur cinglé (ou les deux, ou une chorale) pour les chanter ;
et enfin un producteur très riche pour les produire et payer des gentils animateurs genre Nagui pour les diffuser.
Je sais, c'est du boulot, mais “si tu ne demandes pas, tu n'as pas“ dit le proverbe tautologique.
mercredi, 14 mai 2014
Poème numéro 12
Par Franz Narbah le mercredi, 14 mai 2014, 15:55
(sans titre)
Une petite poésie niaise
Comme une gravure anglaise…
dimanche, 26 janvier 2014
Charcuterie fine
Par Franz Narbah le dimanche, 26 janvier 2014, 16:31
C'est un sonnet !
mercredi, 22 janvier 2014
J'ai envie de janvier
Par Franz Narbah le mercredi, 22 janvier 2014, 22:00
C'est le premier moi.
jeudi, 19 décembre 2013
Héroïne (sonnet)
Par Franz Narbah le jeudi, 19 décembre 2013, 12:41
Héroïne sonnée (sonnet)
Héroïne (version longue)
Par Franz Narbah le jeudi, 19 décembre 2013, 12:36
Lorsque ma sœur copie, et moi, dans la forêt profonde, nous avons déchiré nos pieds sur les cailloux.
dimanche, 15 décembre 2013
Ce que tu dois / faire de moi (1)
Par Franz Narbah le dimanche, 15 décembre 2013, 12:55
Version longue
mardi, 23 juillet 2013
Bagage
Par Franz Narbah le mardi, 23 juillet 2013, 17:39
Porter légèrement son bagage
Se munir d’un léger bagage
Partir sans prendre de bagages
Ne pas s’encombrer de bagages
Ne prendre qu’un léger bagage
jeudi, 11 juillet 2013
prose rose
Par Franz Narbah le jeudi, 11 juillet 2013, 16:48
L'auteur, qui n'est pas un piss artist mais un pisse copie tient à dire qu'il ne s'agit en aucun cas ici d'un poème, mais bel et bien d'un texte en prose rose avec des vers vagues et grouillants. Le propos est clairement d'agresser le lecteur au coin du bon sens.
mardi, 9 juillet 2013
La fromagerie Saint-Léger
Par Franz Narbah le mardi, 9 juillet 2013, 18:50
Monsieur Alvaro, éditeur, regardait le plafond. Brice de Saint Léger, poète, regardait les chaussures de Monsieur Alvaro.
Le pélican
Par Franz Narbah le mardi, 9 juillet 2013, 18:01
lundi, 1 juillet 2013
Le petit enfant de quatrevinzan
Par Franz Narbah le lundi, 1 juillet 2013, 19:08
Quand ce petit enfant
Aura Quatrevinzan
Que dira sa Maman ?
jeudi, 27 juin 2013
Levé de bonheur
Par Franz Narbah le jeudi, 27 juin 2013, 13:29
Longtemps je me suis levé de bonheur
jeudi, 30 mai 2013
Vestibulatrine
Par Franz Narbah le jeudi, 30 mai 2013, 17:47
heu !
Anhedo atabuli strophons pour voquer des godéos gravis ?
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